L'acceptation

L’acceptation, première étape du changement

C’est la première et souvent la plus difficile des étapes à franchir pour simplement pouvoir continuer de vivre ou décider de vivre autrement.

Redevenez la personne que vous êtes vraiment. A partir de là, tout est possible, tout est envisageable.

Daniel Perissutti – 2020

Ne pas accepter, qu'est-ce que ça change en fait ?

L’acceptation, première étape du changement

D’abord quelques précisions

Précisons d’abord qu’acceptation n’est pas résignation. Accepter n’implique pas forcément d’être d’accord ou de se plier à une injustice. Accepter n’est pas forcément oublier ou même pardonner. Accepter, c’est tout simplement considérer les choses comme elles sont, sans jugement, sans analyse, sans émotion.

Avant l’acceptation

Avant l’acceptation, il ne peut y avoir que colère, tristesse, dépit, dégoût ou encore sentiment d’injustice mais aucune de ces émotions, aucun de ces états d’âme ne peut nous faire avancer. Au contraire, si l’on se prend les pieds trop longtemps dans ces réactions, on risque de stagner un bon moment et même de sombrer parfois.

Faire le deuil

Il n’y a que l’acceptation qui peut faire revenir le calme dont nous avons besoin pour y voir (plus) clair, pour oser observer de face les choses comme elles sont, pour considérer les possibilités qui s’offrent (ou pas), et finalement pouvoir envisager, sinon des solutions, au moins des manières de poursuivre sa vie malgré tout, quitte à rompre les liens qui nous empêcheraient de le faire. 

Car en effet, il est bien souvent là le véritable problème : faire le deuil. Faire le deuil de certaines prérogatives, le deuil d’un certain sentiment de sécurité, d’une habitude, d’une routine, d’une croyance, d’une confiance, le deuil de quelque chose ou de quelqu’un ou même de plusieurs liens à la fois. Des liens qui jusqu’alors nous tranquillisaient. Des liens réels et sincères mais aussi parfois soporifiques ou toxiques. Le lien n’a pas de couleur. Il lie. C’est tout.

Et souvent, il y a la douleur

Une douleur insupportable qu’on a pourtant du mal à lâcher. Une douleur qui est bien réelle à la base mais qui risque également de devenir prétexte à ne pas bouger. Perdre cette douleur en effet, signifie qu’on ne pourra plus se plaindre, qu’on ne va plus nous plaindre et que toutes les colères, les tristesses et autres sentiments d’injustice qu’on exprimait jusque-là et qui permettaient aux autres de nous reconnaître le droit de souffrir, n’auront plus lieu d’être.

Le droit de souffrir ou le droit d’être heureux ? Un choix parfois difficile.

En toute logique, si l’on demande à quelqu’un s’il préfère souffrir ou être heureux, la personne répondra invariablement : « je préfère être heureux ». Mais dans les faits qu’en est-il ? Sur toutes les personnes qui souffrent, combien d’entre-elles souffrent réellement et combien continuent à souffrir pour ne pas lâcher ce droit ? S’il est compréhensible de souffrir lors d’une séparation par exemple, est-il justifié de souffrir encore deux ans plus tard ? Est-il justifié, alors qu’on a eu le temps de faire le deuil, de voir les choses en face et de tenter les choses que l’on pouvait tenter, de souffrir encore pendant des années ? Souffrir au point de mettre sa vie entre parenthèses ?

Stigmates ou cicatrices ?

L’être humain a une capacité pratiquement illimitée de se voiler la face. Certaines personnes vous diront que leur vie n’a plus de sens et préféreront, contre toute logique, porter des stigmates leur vie durant, plutôt que de les transformer en cicatrices.

Quel est votre choix ?

Je ne juge pas. Ce n’est même pas mon rôle de conseiller, de tenter de faire pencher la balance à gauche ou à droite, de raisonner, de convaincre et encore moins d’essayer de faire changer. 

Mon rôle serait plutôt de secouer. De secouer les choses jusqu’à ce que tous les artifices, tous les voiles, tous les écrans de fumée se soient envolés et qu’il ne reste plus que l’évidence, crue et sans appel : accepter ou pas. 

L’être humain est libre de changer ou de tourner en rond sur place. Un chose est néanmoins certaine à mon avis : quel que soit le choix qu’elle fait, la personne va y parvenir…

Ça vous parle ? Parlons-en !

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