Ère Hypnose - L'hypnothérapie instinctive
La vie pour passion
Je pensais simplement écrire quelques lignes pour me présenter mais beaucoup trop de choses me passent par la tête…
Est-ce si difficile ? Suis-je à ce point compliqué ? Essayons le jeu de l’interview :
Qui es-tu ?
- “Je suis Daniel”
Pas si mal pour un début, peux-tu nous en dire plus ?
- “Je fais du mieux que j’accepte de faire”
Et… ?
- “Je décide d’être heureux”
Et… ?
- Et… c’est tout. Ces trois phrases résument au mieux qui je suis, ce que je vis et ce que je peux partager avec vous.
Quand on a la vie pour passion, pas besoin de CV, pas besoin de blablas. “je suis” et “j’aime être”. Tout arrive ici et tout découle de là.
Je vous aurai avertis…
Alors bien sûr, je comprends que ces propos minimalistes ne suffisent pas à tout le monde. Après tout, vous avez le droit d’en savoir plus sur la personne qui va vous prendre en charge. Et je vais vous en dire plus rassurez-vous. Mais gardez bien cette introduction à l’esprit car si ces quelques mots caractérisent ma personne et ma façon de travailler, par extension, il se pourrait bien que vous résumiez votre vie de la même manière en sortant de mon cabinet… Alors, si ça va mieux pour vous, il ne faudra pas m’en vouloir. Je vous aurai prévenu.
Un parcours atypique et intense
Passionné de toujours par les neurosciences et l’hypnose notamment, je pratique l’autohypnose très tôt, certainement vers l’âge de 7 ans et sans même m’en rendre compte.
Durant l’adolescence, je tombe sur différents bouquins (rares et chers à l’époque) que ma maman accepte de m’acheter malgré que nous n’ayons pratiquement pas un sou. Je suis immédiatement contaminé, émerveillé, fasciné ! Cette “affaire” ne me lâchera plus durant toute ma vie. Merci maman !
Mais ce n’est pas pour autant que je deviens hypnothérapeute très jeune. Je passe d’abord par des expériences de vie qui pourraient paraître totalement opposées, si ce n’est que ce sont des “expériences” de “vie” et qu’en tant que telles, elles font partie intégrante de ma pratique actuelle. C’est peut-être un bien finalement. Comment en effet pratiquer l’hypnose sans avoir un vécu ? L’hypnose n’est pas une théorie et encore moins un don. Elle est avant tout question de ressentis. Elle implique de la part du thérapeute, une attitude minimaliste, quasi-transparente, une sorte d’inexistence humble et non-attentiste. Elle implique un lâcher-prise total sans lequel le thérapeute ne ferait qu’interpréter, juger, analyser et croire qu’il comprend. Il est fort rare que l’on acquière ces subtilités à 20 ans.
L’hypnose dans la peau dès le plus jeune âge 🙂
L’ouverture d’esprit
Né dans les années 60 dans une famille modeste, je suis ouvert à tout et je n’ai peur de rien. Je me laisser guider par mon instinct et je suis tour à tour musicien, chimiste, ouvrier d’usine, livreur, moniteur de ski. Je travaille de jour, je travaille de nuit, je travaille avec des très jeunes et des moins jeunes, je passe par l’Institution de Lavigny, où j’ai la chance de m’occuper d’épileptiques souvent atteints de trisomie. Une grande leçon de vie !
Je replonge dans la chimie et je finis par prendre la direction d’un laboratoire analytique à Lausanne. Laboratoire dans lequel je mets en place la certification ISO9000. Allergique aux ordinateurs à la base, j’informatise pourtant le laboratoire de A à Z et tombe amoureux des petits boutons. Je me forme à Paris et à Helsinki et deviens responsable d’un service de développement interne chargé de la création et de la mise en oeuvre d’un système de gestion de la qualité.
L’hypnose est une question de ressentis. Elle implique de la part du thérapeute, une attitude extrêmement minimaliste, un lâcher-prise total sans lequel il ne ferait que croire qu’il comprend. Il est fort rare que l’on acquière ces subtilités à 20 ans.
Un grand voyage pour remettre tout en question
En recherche d’authenticité, je laisse tout tomber et je pars pour un périple de deux années en Asie pendant lequel je passerai plusieurs mois dans les forêts vierges de Malaisie et d’Indonésie, sur les traces de Bruno Manser. J’y rencontre des personnes fascinantes qui vivent là, en accord et en respect total avec leur environnement. Ceci restera certainement mon meilleur apprentissage humain et philosophique.
Je traverse le Vietnam à moto, je fais partie des premières personnes à rentrer en Chine par la frontière terrestre, je parcours la Chine pendant 6 mois, rentre clandestinement au Tibet et en sors encore plus clandestinement par le Népal. Après quelques mois passés aux Indes où la peste bubonique fait rage, je retourne en Suisse.
Il est des endroits sur terre où le simple fait “d’être” suffit à vivre heureux, avec soi-même et les autres.
Sur les traces de Bruno Manser – Malaisie 1993
Repartir à zéro
Je monte mon entreprise informatique en 1995. J’ai des clients sur les 5 continents. Je fais de la gestion de projets, du conseil, de la formation, du coaching… Les projets sont parfois conséquents, il s’agit de mettre tout le monde d’accord. Sans m’en rendre vraiment compte, je recommence à utiliser des techniques de communication comme la PNL et l’hypnose conversationnelle pour mener les projets à bien.
Après 20 ans d’informatique et de project management, je me remets en parallèle à mes premières amours et je deviens hypnothérapeute, coach et eïnothérapeute. C’est une évidence immédiate pour moi. Comme si l’hypnose m’avait attendu. J’ai la sensation intime que nous sommes faits l’un pour l’autre.
L’hypnose est une évidence immédiate pour moi. Comme si elle m’avait attendu toute ma vie. J’ai la sensation intime que nous sommes faits l’un pour l’autre.
Hypnothérapie instinctive
Quelle hypnose ?
On me demande parfois quel type d’hypnose je pratique. J’ai une sainte horreur des dogmes car ils sont réducteurs. Je m’inspire plus d’Erickson que d’Elman en restant très ouvert à toutes les approches. Les personnages qui m’inspirent le plus sont François Roustang et Gaston Brosseau qui mettent en avant l’importance du corps et l’importance du “ne rien faire”. A savoir, du lâcher-prise.
L’instinct pour démarche
Au début, j’étais très technique. Je préparais des textes de 15 pages, différents pour chacune de mes consultations. J’obtenais déjà de bons résultats mais il me manquait quelque chose. J’étais en quelque sorte prisonnier de ma propre stratégie. Au fil du temps, cela ne me convenait plus.
Petit à petit, une chose fondamentale s’est (ré)installée en moi : l’instinct. Et en effet, l’hypnose que je pratique actuellement pourrait être qualifiée d’instinctive. Une hypnose dans laquelle le thérapeute est en lâcher-prise total. Où il ne formule aucune supposition, aucune interprétation, aucune analyse. Il écoute son corps et lui fait confiance au lieu de lui imposer quoi que ce soit. Les résultats sont impressionnants. De plus en plus de personnes me demandent comment j’ai appris telle ou telle chose à leur sujet. Je n’en sais absolument rien. J’ai fait confiance à mon corps et mon corps a dit juste, semble-t-il. Je l’ai laissé piloter la séance sans même me préoccuper de ce qu’il disait et il a dit ce qu’il y avait à dire.
Cela peut paraître étrange si l’on oublie que ce que nous ressentons d’une personne est surtout ce qu’elle dégage et pas tant ce qu’elle dit. Et cela, nous ne le ressentons pas avec notre mental mais avec nos sens. Si l’on se place dans une attitude où nos sens sont aiguisés, il est fort probable que l’on ressente des choses très fines de la personne qui est en face de nous, sans qu’elle ait à expliquer quoi que ce soit. Et cela débouche invariablement sur une thérapie bien plus efficace.
Une vidéo pour vous parler d’hypnose
Pour ceux qui souhaitent savoir comment je présente l’hypnose, j’ai publié une petite vidéo qui va certainement vous éclairer à ce propos. Cliquez ici pour la visionner.
Pour conclure
C’est avec un plaisir rarement atteint dans mes autres activités que j’exerce en tant qu’hypnothérapeute et c’est avec ce même plaisir que je vous accueille au cabinet de Alle (près de Porrentruy en Ajoie – Jura Suisse) ou celui de La Chaux-de-Fonds ainsi que dans le cadre des “Ateliers du Changement“, à Courcelon (Ju) et à Bressaucourt (Ju), notamment.
Si vous désirez en savoir plus ou tenter l’expérience, n’hésitez pas à me contacter :